mercredi 22 octobre 2008

Humeur : Vatican = Berghof

Lu, dans le Siné Hebdo de cette semaine, une des lectures les plus saines du petit monde de la presse actuellement, un article plutôt édifiant de Michel Onfray (eh oui, un certain nombre de personnalités ont rejoint ce journal libre-penseur), concernant le Vatican en général et Benoît XVI en particulier (quel prénom débile pour un pape, vraiment !).

Plutôt que de dévoiler un scoop qui n'en est pas un, il me semblait important de relayer l'information, et faire qu'elle se propage, concernant le passé nazi du Rattzinger romain. Ce cher travesti le fut en brun dans les années 40, recrue convaincue des jeunesses hitlériennes, on l'imagine short en cuir et plume au feutre, avant de passer à la Wehrmacht. Aux premières loges fut-il, donc, pour diffuser une propagande fasciste, raciste, eugéniste et apporter son soutien aux horreurs qui en découlèrent. Il était jeune paraît-il... bien sûr. Tout le monde était nazi à l'époque... et bien non, justement... ah si, l'église l'était, c'est vrai.

Je trouve parfaitement dément de confier les rênes d'un état, d'une église, à une telle merde. Qu'il soit le guide spirituel d'un milliard de cathos sur la planète est proprement effrayant. Comment est-il surnommé par ses fidèles , Saint-Père ? Saint en quel honneur ? Qu'a-t-il fait de sa vie pour mériter cet attribut ? On peut d'ailleurs imaginer que pour accéder à ce poste très convoité, il faille copieusement piétiner du cardinal et manœuvrer dans les arcanes divines. Je passe sur ses désirs de paix et de fraternité entre les hommes, ses conseils de vie modeste et de non-convoitise... là, on dépasse les limites sur l'Echelle De Pronfondis et pour paraphraser J. Starr : le Vatican... une nouvelle marque de vaseline ?

Complètement dessoudé donc ce monde de Dieu et rien d'étonnant de placer un vrai facho historique à la tête du troupeau. Il suffit de se pencher sur le passé de l'Eglise pour comprendre qu'elle ne fait que confirmer une attitude nauséabonde faite de compromis chiasseux avec la pourriture politique et d'interdits honteux et liberticides imposés aux pauvres âmes soumises et masochistes. Avec son dernier leader (comment dit-on en allemand ?), un nouveau niveau vient d'être franchi avec succès, pas de game over en vue.

Benoît pète dans la soie et se pose en modèle d'ascèse... Benoît, une croix latine autour du cou, une croix gammée sur le bras, prône l'amour entre les hommes... Plus c'est énorme mieux ça passe. Franchement, comment fait-il, le milliard, pour continuer à marcher dans toutes ces combines moisies ?

Le vrai mystère de la foi se situe peut-être bien là.

2 commentaires:

Grenadine a dit…

Pour moi la foi/croyance et l'Eglise sont deux choses séparées. Mais je n'ai pas forcément une opinion "commune" sur la religion et la foi. C'est pour moi quelque chose de personnel, entre Dieu (ou quelque soit le nom qu'on lui donne) et la personne.

patbac a dit…

Effectivement, la foi et l'église sont complètement différentes, fort heureusement. Il n'en demeure pas moins que le catholique, donc par extension la foi catholique, est censée être "éclairée" par un chef spirituel. Je suis simplement et particulièrement choqué que ce chef ait un tel passé. Quelle légitimité peut-il avoir sinon une complice attitude de l'appareil dans son ensemble ? Plus généralement, je suis consterné par les positions de l'Eglise et son train de vie. Elle ne peut prôner tant de vertu, habitée par tant de vices...
Le problème réside tout de même dans l'exercice de cette foi et dans cette communion préconisée en de saints lieux comme les églises, basilique et autres cathédrales.
Il demeure tout de même ce lien indubitable entre la foi et l'église. Le distingo existe mais il n'est qu'intellectuel. Dans les faits, c'est autre chose. Peu de messes ont lieu dans les salons privés...