mercredi 4 avril 2012

Sondage : humeur


La locution "Gros con égoïste de droite"
(ou "Grosse conne égoïste de droite")
est-elle :

A - Un abus de langage
B - Une réalité avérée
C - Une chaîne de pléonasmes

jeudi 15 mars 2012

Sauver le soldat Sarko par J. d'Ormesson : Humeur


Triomphe et tombeau de François Hollande
Par Jean d'Ormesson.

Il n'est pas sûr, il est peut-être même improbable, au vu des sondages d'aujourd'hui, que Nicolas Sarkozy soit réélu dans six mois pour un second et dernier mandat. Les mesures de rigueur annoncées par François Fillon ne sont pas accueillies - c'est le moins que l'on puisse dire - par un enthousiasme excessif. Mme Le Pen à l'extrême droite, M. Bayrou au Centre, Mme Aubry à gauche, M. Mélenchon à la gauche de la gauche se déchaînent contre elles. Les syndicats les condamnent. Une bonne partie de la droite modérée elle-même ne peut pas se résoudre à se prononcer en faveur d'un président qui, à ses yeux, a avili et compromis ses fonctions par son comportement.
La victoire de François Hollande est à peu près acquise, et elle risque d'être éclatante.

Le moment est idéal pour se déclarer "sarkozyste".

La question n'est pas de savoir qui l'emportera en mai 2012. On a longtemps été convaincu dur comme fer que ce serait M. Strauss-Kahn. On a pu croire que ce serait Mme Aubry. On a même pu imaginer que, par un coup du sort, ce serait Mme Le Pen. Il n'est pas tout à fait exclu que M. Bayrou, M. Mélenchon, M. Montebourg se soient monté le bourrichon jusqu'à se persuader de leur chance de l'emporter.

Tout sauf Sarkozy. N'importe qui sauf Sarkozy. Ce sera M. Hollande. François Hollande est un parfait honnête homme. Il est intelligent, charmant, cultivé, et même spirituel. Il y a chez cet homme-là un mélange de "doux rêveur'" et de "Professeur Nimbus" égaré dans la politique qui le rend sympathique. Il est mondialement connu en Corrèze. Ce n'est pas lui qui irait courir les établissements de luxe sur les Champs-Élysées, ni les suites des grands hôtels à New York ou à Lille, ni les yachts des milliardaires.
Il ferait, je le dis sans affectation et sans crainte, un excellent président de la IVe République. Ou plutôt de la IIIe. Par temps calme et sans nuages. Il n'est jamais trop bas. Mais pas non plus trop haut. C'est une espèce d'entre-deux : un pis-aller historique. Ce n'est pas Mitterrand : ce serait plutôt Guy Mollet. Ce n'est pas Jaurès ni Léon Blum : c'est Albert Lebrun. Ce n'est pas Clemenceau : c'est Deschanel. Il parle un joli français. Et sa syntaxe est impeccable. On pourrait peut-être l'élire à l'Académie française. Ce serait très bien. Mais en aucun cas à la tête de la Ve République, par gros temps et avis de tempête.

C'est vrai : Sarkozy en a trop fait. Hollande, c'est l'inverse. Car n'avoir rien fait est un immense avantage, mais il ne faut pas en abuser. Il n'est pas exclu, il est même possible ou plus que possible, que M. Hollande soit élu en mai prochain président de la République. C'est qu'à eux deux, M. Hollande et le PS, qui sont assez loin d'être d'accord entre eux - je ne parle même pas de M. Mélenchon ni de Mme Joly dont ils ont absolument besoin pour gagner et dont les idées sont radicalement opposées à celles de M. Hollande - ont des arguments de poids : la retraite à 60 ans (quand la durée de vie ne cesse de s'allonger), 60.000 nouveaux fonctionnaires (quand il s'agit surtout de réduire les dépenses publiques), 30% de baisse sur les traitements du président et des ministres (même M. Jean-Marie Le Pen, de glorieuse mémoire, n'a jamais osé aller aussi loin dans le populisme et la démagogie). Avec des atouts comme ceux-là, on a de bonnes chances de gagner.

Aussi n'est-ce pas dans la perspective de l'élection de 2012 que je me situe.

C'est avec le souci du jugement de l'histoire. M. Sarkozy, autant le reconnaître, a fait pas mal d'erreurs. À voir comment se présente la campagne d'un Parti socialiste qui semble n'avoir pas appris grand-chose des leçons de son temps, ce sera bien pire avec lui qu'avec M. Sarkozy. Les déclarations d'intention ne valent rien. Il faut des exemples vivants. M. Zapatero, en Espagne, est un homme plus qu'estimable. Il est socialiste. Le chômage en Espagne est plus du double du nôtre. M. Papandréou en Grèce est socialiste. Est-ce le sort de la Grèce que nous souhaitons pour la France? M. Sarkozy a été plus attaqué, plus vilipendé, plus traîné dans la boue qu'aucun dirigeant depuis de longues années.
Il a pourtant maintenu le pays 'hors de l'eau' au cours d'une des pires crises que nous ayons jamais connues !... Il n'est même pas impossible que Mme Merkel et lui aient sauvé l'Europe et l'euro.
Pour affronter le jugement de l'histoire, je choisis le camp, à peu près cohérent, Sarkozy-Fillon-Juppé contre le camp, incohérent jusqu'à l'absurde, Hollande (Hollande président ? On croit rêver, disait Fabius) -Aubry-Joly-Mélenchon. Bonaparte Premier consul prétendait que le seul crime en politique consistait à avoir des ambitions plus hautes que ses capacités. Je suis sûr que François Hollande lui-même a des cauchemars la nuit à l'idée d'être appelé demain à diriger le pays avec le concours des amis de toutes sortes et étrangement bariolés que lui a réservés le destin.
Je veux bien croire je n'en suis pas si sûr que pour 2012 les dés soient déjà jetés, que les handicaps du président sortant soient bien lourds pour être surmontés, que le retard soit trop rude pour être rattrapé. J'imagine très bien l'explosion d'enthousiasme sur la place de la Bastille ce soir de mai 2012 où l'élection de M. François Hollande à la magistrature suprême sera enfin annoncée.
Je me demande seulement dans quel état sera la France en 2014 ou en 2015 ?...

Faites suivre à vos amis, démultipliez la lecture de ce texte, il en va de notre avenir !


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Ce petit pamphlet sarkozyste qui, en ces temps troublés, démontre bien le peu d'arguments et de projets politiques fédérateurs que notre Président et son parti sont capables d'afficher, m'a été envoyé par un ami très cher afin de me titiller, connaissant ma proximité de pensée avec Jean-Luc Mélanchon. Ce texte tente de masquer les errements d'un quinquennat injuste et paupérisant pour les plus démunis et l'argumentaire déployé, d'une absolue gratuité, s'empêtre dans un sophisme navrant, en faisant de Sarko le Sauveur de l'Europe et en taillant, par avance à Hollande, un costard présidentiel trois tailles au dessus. L'oligarchie triomphante de l'époque doit effectivement beaucoup à ce Président en fin de mandat et il est normal qu'un personnage comme d'Ormesson, chantre d'une bourgeoisie établie, monte aux créneaux pour tenter de sauver le soldat Sarko.

J'appréciais pourtant l'esprit de l'Académicien, son style, son humour et soudain, l'écrit facile, gratuit et sans relief. Cet "Au secours, la gauche revient !" fait peine à lire.
Si l'unique hypothèse de réflexion réside dans le fait que sans Sarkozy notre situation eut été pire, c'est un peu juste à mon goût et, en tout état de cause, absolument invérifiable. On peut également supposer qu'Hollande est, sinon un incapable, du moins un mou anachronique, pire, qu'il n'est pas à la hauteur et qu'il cauchemarde désormais chaque nuit à l'idée de se retrouver Président. Enfin, on peut y ajouter, pour faire bonne mesure (et bien peur), l'amalgame entre les socialismes Grecs, Espagnols et Français... on peut tout cela car il semble bien qu'aujourd'hui tous les coups sont permis, même les plus idiots et ce, des deux côtés, je vous l'accorde. Les suppositions gratuites et le concept "Avec des si on mettrait Paris en bouteille" sont un peu light comme argument de campagne, non ?

Quant au fait qu'aucun dirigeant n'a jamais été autant traîné dans la boue, il y a là, bien justement, une réalité établie dont il ne suffit pas de parler pour en gommer les causes. Cette hostilité palpable devrait au contraire faire réfléchir ceux qui le portent au pinacle.

En fait il y a les inconditionnels de Nicolas Sarkozy, dont je me demande sincèrement quelles sont leurs réelles motivations, et tous les autres dont une bonne partie d'électeurs de droite, et j'en connais bon nombre, qui ne se reconnaissent plus dans ce bonimenteur opportuniste.

Je ne suis pas vraiment proche de M. Hollande, mes opinions penchant plutôt vers M. Mélanchon mais le procès d'intention ou d'incompétence fait à son encontre et reposant sur un vide abyssal, me renforce finalement dans l'idée que la crainte affichée de son arrivée au pouvoir pour les raisons évoquées (la puissance et l'avenir de la France) masque en fait la peur de voir une série de privilèges mis à bas.

Mais en fait, nous le savons bien pour l'avoir déjà vécu, entre Sarkozy et Hollande, la donne ne va pas radicalement changer pour les classes moyennes et supérieures dont nous sommes, comme cela n'avait rien changé en 1981. Il demeure encore, hélas, quelques affolés qui imaginent, non plus les chars Russes aux portes du pays mais les spéculateurs aux portes de la Bourse. Il est d'ailleurs intéressant de noter qu'aujourd'hui le mal ne vient plus de l'Est Rouge mais de l'Ouest Ultra-Libéral.

mercredi 8 février 2012

Guéant, tu sens... : Humeur

Toutes les civilisations ne se valent pas...

Certes non !

Nous n'allons tout de même pas comparer Gandhi, ce mendiant en couche culotte, avec Pétain notre fier Maréchal, sauveur de la France ? M'enfin, raison gardons !!!

(Digest de la chronique de Sophia Aram, à l'attention de Monsieur Hortefeux, entendu ce matin sur France Inter. Merci Sophia)

lundi 30 janvier 2012

Sarko, le style et la classe ! : Humeur


En l'occurence,
qu'est-ce qui s'agit
lan'dans ?
(Entendu dans la Sarko-bouche le dimanche 29 janvier)

dimanche 29 janvier 2012

Maxime du jour : Humeur


Quand le MEDEF s'éclate,
les travailleurs se grattent !
(Suite aux annonces de Sarko du dimanche 29 janvier)

jeudi 19 janvier 2012

Les 50 raisons sub/ob/jectives de jeter Sarkozy : humeur



1 - C'est un bonimenteur sans scrupule

2 - Il se nourrit de ses propres contradictions

3 - Il est définitivement vulgaire

4 - Il n'est vraiment pas à la hauteur des espérances
que certains avaient placé en lui

5 - L'art et la culture sont chez lui des options

6 - Il a résolument choisi son camp, celui des nantis

7 - En 5 ans il est responsable d'un tiers du déficit
observé depuis 30 ans

8 - Il détruit inexorablement notre modèle de société
tout en prétendant le réparer

9 - Il est le Président le plus mal aimé de notre histoire

10 - Il divise plus qu'il ne rassemble

11 - Son équipe gouvernementale
comporte des membres dangereux
qui usent de pouvoirs qui les dépassent

12 - Quand il s'adresse à la nation,
son ton d'instituteur arrogant est insupportable

13 - Sa démagogie exponentielle n'endort que son fan-club

14 - Sa gestuelle erratique confine à la maladie orpheline

15 - Le fait de porter des talonnettes induit un complexe malsain
pour la fonction occupée

16 - Son calme présidentiel est un leurre
qui masque une agressivité contenue

17 - Il a passé son temps à emballer des réformes iniques
avec le déballage d'une vie privée indécente

18 - Il semble critiquer la finance internationale
alors qu'il ne fait que la servir

19 - Il considère les pauvres comme des fraudeurs et des assistés

20 - Il restera le Président des actionnaires

21 - La satisfaction affichée de son bilan
face aux dégâts constatés n'est que pur mépris

22 - Son manque de dialogue social
cache une stratégie de démontage systématique
des acquis au profit de la caste possédante

23 - Lorsqu'il nous aura presque tout pris,
nous resterons muets,
affolés de perdre le peu qu'il nous reste

24 - Il a maquillé notre avenir en champ de ruines

25 - Il souhaite que nous ayons peur,
pauvres brebis, afin de le suivre aveuglément

26 - L'idolâtrie dont il est l'objet par son équipe
frise la supercherie voire la stupidité

27 - La grossièreté de sa propagande est une insulte
au peuple qu'il représente

28 - Le niveau intellectuel de certains membres
de son équipe est une honte

29 - Ses amis ne sont sûrement pas les nôtres

30 - Les "Artistes" estampillés "Sarko"
ont-ils vraiment droit à ce titre ?

31 - La France fracturée qu'il nous promet
est-elle celle que souhaitons ?

32 - Son discours "responsable" et "réaliste"
masque en fait un racket institutionnalisé
entamé il y a 5 ans

33 - La Crise sa "Bonne Amie"
endosse toutes ses erreurs politiques

34 - La Dette dont il est pour partie responsable
est son alibi pour ponctionner toujours plus

35 - La Crise, la Dette et la Peur :
les 3 mamelles du Sarkozysme

36 - Sous Sarko, "Liberté - Égalité - Fraternité"
sont devenus des Gros Mots

37 - Claude Guéant, l'éminence-grise-croque-mort-croque-mitaine...
comment peut-on accepter d'être gouverné
par ce triste sire extrémiste ?

38 - Lefebvre, Morano, Douillet, Hortefeux...
que des pointures dont on apprécie chaque jour la sagacité

39 - Son absence de vision et d'espoir plombe l'ambiance
et entretient la morosité

40 - La pauvreté a augmenté sous son mandat
mais c'est la faute des pauvres

41 - Moins de profs, plus de flics... cherchez l'erreur

42 - La France n'est plus LE pays des Droits de l'Homme

43 - La stigmatisation de minorités
pour masquer l'indigence de sa politique
est abjecte

44 - La France a besoin de solutions justes
et efficaces et non de belles paroles

45 - Il a confondu réformes et dégradation

46 - Il a (ils ont) tout de même tendance
à nous prendre pour des abrutis

47 - Le problème de Sarko,
c'est juste sa vision étriquée de l'humanité

48 - Il est dépassé par le Monde et l'Europe
mais continue de nous vendre la mondialisation

49 - Il pense être un Président moderne et dynamique,
il n'est qu'un petit bonhomme courant partout

50 - Il a suffisamment ravagé ce pays pour hurler STOP !
et passer à autre chose