dimanche 6 décembre 2015

Imaginons : humeur

«Flash Info Spécial»

« Scrutin extrêmement serré à l'issue de ce second tour des Régionales. En effet, La liste du Front National conduite par Louis Alliot dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrenées, gagne ces élections avec seulement une voix d'avance. Du jamais vu dans l'histoire de notre pays. Un score aussi serré pose bien évidemment des questions sur l'avenir de la Région mais interroge également les abstentionnistes de ce scrutin...»

Imaginons effectivement trois secondes que ce scénario débile se réalise dans huit jours et que notre région se teinte de brun un beau matin de décembre 2015.

Certains appellent le chaos politique de leurs vœux pour espérer rebâtir ensuite un modèle lumineux. Je ne suis d'ailleurs pas très loin de ce point de vue... Je l'ai été en tout cas jadis et ce désir pointe encore en moi fortement parfois mais j'avoue que face au danger, ma lâcheté politique me trahit et me contraint à exercer mon droit de citoyen.


L'EUROPE À LA BENNE ET LE REPLI IDENTITAIRE

L'Europe est un concept qui me fait vibrer, non pour ce qu'elle est aujourd'hui mais pour ce qu'elle représente et sera demain. Je vois l'Union, l'Échange et la Paix avant de n'y voir que Lobbyisme, Racket et Pouvoir d'Achat en berne. Elle est aujourd'hui une pute appartenant aux maquereaux multinationaux et se vendant au plus offrant. Elle fut et sera demain une madone de réconciliation et de partage, une muse de lumière et d'inspiration.
La jeter dans le caniveau de l'histoire c'est se livrer aux lobbys de la haine, de la peur et de la médiocrité.

Refuser la Grande Union qu'elle promet, c'est se retrouver seuls, étriqués et fragiles faces aux puissances du monde.
Je ne peux pas me résoudre à l'entre-soi que l'absence d'Europe me promet. Cette vision minuscule de l'humain, l'esprit de clocher comme credo et le mépris apeuré de ce qui n'est pas ma famille me font gerber.


L'ABSTENTION DÉLÉTÈRE ET CONTRADICTOIRE

Chaque voix est capitale : «One Man - One Vote». Des hommes et des femmes ont souffert ou sont morts pour imposer ce droit. Nos sociétés gangrennées par le confort et la surconsommation ont désacralisé ce droit, plaçant au premier plan nos petits problèmes de bourgeois grassement nourris. Certes, aujourd'hui glisser un bulletin dans une urne peut donner le sentiment de pisser dans un violon. La période est molle, fade et déprimante politiquement. Les élus ont professionnalisé et «lobbylisé» leur rôle, oubliant les fondements même de leur mission, servir les hommes. Malgré cette descente d'amphètes, je garde l'horizon ensoleillé dans mon viseur et estime que cette période trouble doit justement nous rappeler à notre devoir pour éviter le pire.

S'abstenir, c'est s'exiler et laisser sa place à ce pire en embuscade.
S'abstenir c'est obtenir le contraire de ce que l'on vise car aujourd'hui c'est ouvrir grandes les portes aux plus pourris et moisis de la politisphère.
S'abstenir c'est déposer les armes en crachant sur l'histoire des hommes.

Voter pour les "moins pires" n'est franchement pas bandant mais simplement vital !

dimanche 11 janvier 2015

Le Fléau : humeur

Dieu rend con...
Et encore, c'est une insulte pour les cons. 

EXCUSIF : LE PROFESSEUR CHORON S’EXPRIME SUR LA TUERIE DE CHARLIE HEBDO.




Notre reporter a rencontré le Professeur Choron dans un lieu que nous avons décidé de tenir secret pour des raisons évidentes. Voici quelques extraits de cette interview, la première qu’il accepte d’accorder depuis son décès survenu le 10 Janvier 2005 dans les conditions que vous savez. Ses propos n’engagent que lui.
NR : Vous avez  certainement pris connaissance du terrible attentat qui vient de frapper la rédaction de Charlie Hebdo. Quel commentaire cela vous inspire-t-il ?
Choron : Quelle bande d’enfoirés, ces tueurs. Mais il faut se garder de tout amalgame.
NR : Pensez-vous que cet acte ait un rapport avec le fait que les meurtriers aient été des islamistes.
Choron : Vous voulez dire des musulmans, c’est-à-dire des types qui croient qu’il existe un dieu auquel il faut absolument se soumettre. C’est l’expression de la plus pure connerie. Je leur pisse à la raie, mais je me garde bien de tout amalgame.
NR : D’après vous, l’islam est-il soluble dans la démocratie ?
Choron : Vous n’êtes pas à l’abri d’une question débile. Vous devriez savoir que l’islam n’est pas une religion mais un système de vie, un système juridique et un mode de gouvernement. Les musulmans veulent que le monde entier soit musulman. L’islam n’est soluble dans rien. Mais gardons-nous bien de  tout amalgame.
NR : Professeur Choron, pensez-vous qu’il y ait trop de musulmans en France ?
Choron : Il y a trop de cons, mais gardons-nous de tout amalgame.
NR : A vous écouter, j’ai le sentiment que vous associez intimement l’islam et l’islamisme.
Choron : L’islamisme est le bras armé de l’islam. Les conquêtes, les invasions de l’islam passent par la bite, le pognon, la ruse et le bâton. L’islamisme c’est le bâton. Mais je me garde bien de tout amalgame.
NR : Professeur Choron, et dieu dans tout ça ?
Choron : La croyance en ce concept foireux est à l’origine du comportement aberrant de ces connards d’assassins. Dieu n’existe pas dans le monde réel, c’est juste une pathologie de l’esprit humain. C’est une épidémie de bêtise qui se transmet de cerveau à cerveau. J’emmerde les croyants, et croyez-moi, je me garde bien de tout amalgame.
NR : je vous remercie d’avoir bien voulu répondre à nos questions. Avez-vous quelque chose à ajouter, un message particulier pour nos lecteurs ?
Choron : Je les emmerde. J’emmerde encore plus ceux qui ne vous lisent pas, mais je me garde bien de tout amalgame.
 [merci T/B]

vendredi 9 janvier 2015

Amalgame, amalgame, est-ce que j’ai une gueule d’amalgame ? : Humeur

Malheureusement, malgré tous les discours et les précautions légitimes mis en branle dans tous les médias par les politiques de tous poils, les responsables religieux, les simples croyants et les journalistes de toutes couleurs, la confusion règne de fait dans les esprits même les plus éclairés et bienveillants.

Toute religion, quelle qu’elle soit ou fut, sécrète ses propres égarements. Bien sûr qu’il ne faut pas limiter la religion à ses seuls dévoiements mais la religion c’est aussi cela. L'islamisme et les djihadistes font bien partie de l'Islam à l'instar des intégristes de l'Opus Dei, de Saint-Nicolas du Chardonnet ou autres Civitas, factions activistes du catholicisme actuel. Certes, aujourd'hui, Jésus déchaîne moins de violence que Mahomet mais la roue tourne continuellement. 

Imaginez la civilisation musulmane, au sommet de son rayonnement, entre les Xe et XVIe siècles, et son regard porté sur notre civilisation chrétienne et les exactions de notre église catholique (croisades, inquisition, conquistadors, massacres protestants,…). Les chrétiens que nous étions alors étaient perçus comme de furieux et sanguinaires prosélytes.

Nous portons dans nos gènes le souvenir de nos propres barbaries. Les leçons que nous donnons et le regard que nous portons sur l’Islam se nourrissent, certes, aux sources de notre propre maturation historique mais doivent être humblement relativisés. Quatre cents ans d’évolution, depuis la Saint-Barthélemy, n’ont pas suffi à gommer totalement nos travers et nous possédons toujours quelques îlots d’extrémistes enragés.

Il ne s'agit pas de faire le tri entre les bons et les mauvais, les gentils et les méchants, les modérés et les ultras. Chaque religion est, au bout du compte, la somme de ses composants et, à ce titre, elles se valent toutes. Même si l'on constate aujourd'hui que l'Islam a repris la tête du Top Nocivité, la compétition continue, sous différentes formes.

Dieu demeure donc une couverture confortable pour écouler la haine et promouvoir une conception étriquée de nos civilisations en marche.

jeudi 8 janvier 2015

Because Dieu : humeur

Les religions ne travaillent pas à la fraternité entre les hommes, au contraire. Tant qu'il y aura un dieu entre eux, ils se feront la guerre.

La grève des dieux : Humeur


Pour bien marquer leur désaccord avec la tuerie de Charlie
et leur différence avec la croyance barbare,
je propose à tous les dévots du monde, ce jeudi,
de faire la grève des dieux.

mercredi 7 janvier 2015

La Peste Dieu : Humeur



Je conchie les religions, les religieux et les croyants. Je vomis la bien-pensance, l’hypocrisie et le pardon. J’abhorre les « Noms de Dieu », les « Au Nom de Dieu » , les « Dieu bénisse » et les « Dieu est Grand ». Toute cette obscénité intellectuelle, cette débauche de doctrines avilissantes, ce fatras de rites grotesques me dégoûtent et me révoltent chaque jour davantage.

DIEU, quel que soit son nom pour ses fanatiques ou ses simples dévots, est un virus impur, nuisible et dangereux. Il attaque la cervelle, la rend molle, malléable et aveugle. Son inexistence l’a rendu multiple, endossant les vices et les tares de tous ceux qui s’en réclament. Créé pour être l’alibi des exactions humaines, des guerres, des massacres et des soumissions, il prospère sur la terre infertile de nos peurs et perversions.

Ces derniers temps il explose, il resplendit de toute sa terreur, de toutes ses horreurs.

Aujourd’hui, mercredi 7 janvier 2015, le siège de Charlie Hebdo a été massacré à l’arme lourde au nom d’ Allah par des individus cachés derrière leur masque de haine. Des journalistes courageux, des caricaturistes de talent sont morts au nom d’un Dieu Minable, Inculte et Assassin. L’insoutenable est entré dans nos cœurs. Comment peut-on tolérer cette infamie mentale, comment croire encore en ce bidule invraisemblable et tellement néfaste ?

Pardon, vous dites… c’est l’horreur ?… Cela fait des siècles que c’est l’horreur ! Et je n’ai pas non plus le sentiment d’amalgamer, il y a seulement des degrés divers dans l'obscurantisme.

[montage couverture T/B]