Quelle est cette insidieuse tendance propagandiste qui consiste à faire cohabiter deux concepts antinomiques ? Comment concilier la grève et son contraire ou encore, quel intérêt de faire la grève si elle ne gêne personne ? Sarko et son gang persistent à nous prendre pour des demeurés, ce qu'il ne doit pas être loin de penser puisque nous n'avons pas eu l'intelligence de voter pour lui.
Comment oser opposer à des travailleurs qui se battent pour leur emploi, un tel cynisme et un tel manque d'écoute en leur fauchant l'herbe sous les pieds ? Tout simplement en dressant les travailleurs les uns contre autres, en opposant constamment le privé et le public, ceux qui ont la garantie de l'emploi contre ceux qui pètent de trouille de perdre le leur. En opposant constamment le droit de grève au droit au travail, la seule véritable valeur ayant cours aujourd'hui selon la com. élyséenne.
Mais le droit au travail n'implique-t-il pas justement qu'il y ait du travail ? Et pour conserver ce travail n'est-il pas nécessaire parfois de se battre ? Où sont passées l'Égalité et surtout la Fraternité quand l'on entend hurler au scandale une partie de la population "empêchée" d'aller travailler ? Aurions-nous oublié que si nous avons un minimum de droits aujourd'hui, c'est bien parce d'autres se sont battus hier et que sans cesse, "Les Autres" tentent de reprendre ce qu'ils ont lâché hier ?
Service Minimum ou comment briser une grève sans le dire. Hypocrisie et démagogie à tous les étages. La situation est telle que la contestation fout la trouille. Effectivement il est aisé de constater que le contexte favorise la mise au rancard. Le peuple a peur et c'est bon pour le pouvoir qui agite les épouvantails chômage, récession, précarité, délocalisation, faillite… il en a des bennes entières. Le peuple se tient à carreau et ne dit mot. Béni soit finalement le sacro-saint Métro-Boulot-Dodo, auxquels j'ajoute aujourd'hui, Sarko.
Nous assistons à un retour des vieilles et puantes valeurs de recentrage et de fermeture sur soi et les siens. Aux hommes solidaires s'opposent aujourd'hui les néo-pétainistes qui sous couvert d'une crise annoncée avancent masqués et propres sur eux, vantant les mérites de la libre entreprise, du travail (qu'il y en ait ou pas) et de l'égoïsme social. Le partage est une denrée avariée et en nous faisant croire qu'il n'y en aura pas pour tout le monde on est certain de stimuler les appétits et la sélection de classe.
Il y a bien une majorité qui croit et s'accroche à cette imposture et qui a voté dans ce sens. Pauvre humanité !
Comment oser opposer à des travailleurs qui se battent pour leur emploi, un tel cynisme et un tel manque d'écoute en leur fauchant l'herbe sous les pieds ? Tout simplement en dressant les travailleurs les uns contre autres, en opposant constamment le privé et le public, ceux qui ont la garantie de l'emploi contre ceux qui pètent de trouille de perdre le leur. En opposant constamment le droit de grève au droit au travail, la seule véritable valeur ayant cours aujourd'hui selon la com. élyséenne.
Mais le droit au travail n'implique-t-il pas justement qu'il y ait du travail ? Et pour conserver ce travail n'est-il pas nécessaire parfois de se battre ? Où sont passées l'Égalité et surtout la Fraternité quand l'on entend hurler au scandale une partie de la population "empêchée" d'aller travailler ? Aurions-nous oublié que si nous avons un minimum de droits aujourd'hui, c'est bien parce d'autres se sont battus hier et que sans cesse, "Les Autres" tentent de reprendre ce qu'ils ont lâché hier ?
Service Minimum ou comment briser une grève sans le dire. Hypocrisie et démagogie à tous les étages. La situation est telle que la contestation fout la trouille. Effectivement il est aisé de constater que le contexte favorise la mise au rancard. Le peuple a peur et c'est bon pour le pouvoir qui agite les épouvantails chômage, récession, précarité, délocalisation, faillite… il en a des bennes entières. Le peuple se tient à carreau et ne dit mot. Béni soit finalement le sacro-saint Métro-Boulot-Dodo, auxquels j'ajoute aujourd'hui, Sarko.
Nous assistons à un retour des vieilles et puantes valeurs de recentrage et de fermeture sur soi et les siens. Aux hommes solidaires s'opposent aujourd'hui les néo-pétainistes qui sous couvert d'une crise annoncée avancent masqués et propres sur eux, vantant les mérites de la libre entreprise, du travail (qu'il y en ait ou pas) et de l'égoïsme social. Le partage est une denrée avariée et en nous faisant croire qu'il n'y en aura pas pour tout le monde on est certain de stimuler les appétits et la sélection de classe.
Il y a bien une majorité qui croit et s'accroche à cette imposture et qui a voté dans ce sens. Pauvre humanité !