mercredi 26 mai 2010

Film : Robin Hood - Ridley Scott

Angleterre XIII siècle. Un simple archer, Robin Longstride, de retour chez lui avec sa bande de potes mercenaires, déjoue à moitié une embuscade tendue à Sir Robert de Loxley, Comte de Huntington, censé rapporter à Londres, la couronne du Roi Richard Coeur de lion, mort sur le champ de bataille. Avant de succomber à ses blessures, il lui fait jurer de remettre cette couronne au Pince Jean, le frère hériter, ainsi que de rapporter son épée à son vieux père, Walter de Loxley, dans le comté de Nottingham.

Au terme du voyage, il découvre une région corrompue, sous le joug d'un shérif impitoyable aux ordres du Prince qui affame son peuple à grands coups d'impôts et de taxes. Robin rencontre Lady Marianne, la veuve de Robert, femme forte et autonome qui dirige et exploite les terres du domaine. Walter propose enfin à Robin de se faire passer pour son fils de retour des croisades, car à sa mort et sans aucun héritier aux yeux de la loi, toutes ses terres reviendraient à la couronne et Marianne se trouverait alors dépossédée de tout.

C'est ainsi que l'archer devient comte et qu'il mettra tout en œuvre pour unifier les Barons et sauver le trône d'Angleterre menacé par un complot et une invasion française. Une fois le danger repoussé, le Prince Jean reniera toutes les promesses faites aux Barons et, par jalousie, fera de Robin de Loxley, le célébrissime hors-la-loi de la forêt de Sherwood.

Le film retrace donc la naissance de la légende.

Voilà ce qu'on peut appeler un produit parfaitement qualibré.
Un héros magnifique et sans fioritures… terminés les collants verts d'Errol Flynn ou le brushing de Kevin Costner. Ici c'est plutôt cuir, métal, sueur, boue et sang.
De l'action et des combats particulièrement violents et formidablement reconstitués. Le débarquement final des armées françaises reste un grand moment épique.
Un brin de romance, juste le minimum syndical, entre un Robin qui a visiblement d'autres préoccupations et une Marianne plutôt coriace qui manie aussi bien la charrue que l'arc.

Je ne cacherai donc pas le plaisir ressenti durant ces 2h20 jubilatoires. Scott possède un réel savoir faire pour mettre en scène l'héroïsme le plus exubérant et Russell Crowe, qui a ici troqué sa jupette en cuir et son glaive contre une cotte de mailles et un arc, apporte au rôle suffisamment de virilités et de détermination pour transformer cet épisode historique en une véritable épopée flamboyante.

Le genre de film qui viole tranquillement l'histoire pour accoucher d'un spectacle excessif certes mais également puissant et éclatant.

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