dimanche 4 avril 2010

Humeur : "Islam, ce que l'Occident doit savoir"

Vu hier l'ensemble du documentaire "Islam : ce que l'Occident doit savoir". Désolé mais je ne cautionne pas cette propagande grossière.

C'est tellement énorme qu'il doit y avoir une part de vérité me direz-vous... une part oui. En fait rien de neuf sous le soleil. L'Islam, bien plus qu'une religion, est avant tout un système politique global et totalitaire. Moi, ça me rappelle simplement les grandes et belle années de notre église, il y a quelques siècles, sur les préceptes de laquelle est fondée notre civilisation chérie.

À l'écran, aucun détracteur pour une sélection très ciblée d' hadiths (paroles de Mahomet) extraits du Coran qui tendent à prouver que l'Islam est une religion de conquête et de violence, le tout pédagogiquement emballé par "d'éminents spécialistes" très posés (quand on fouille un peu et qu'on en sait un peu plus sur les intervenants, on en comprend le but)... le procédé relève bien d'avantage de l'outil de propagande que du simple documentaire objectif. De toute façon il paraît impossible d'être objectif devant un tel sujet.

Je n'ai pas plus ni moins de respect pour cette religion que pour les autres. Bien qu'elle soit aujourd'hui en mode actif et qu'une réelle violence est observable un peu partout sur la mappemonde, prendre parti c'est choisir un camp, qui se valent tous, c’est-à-dire pas grand-chose, de par l'ineptie de leur fondement même.

Libre à chacun d'être pro israélien ou pro arabe et de combler le vide de son existence par la haine de l'autre...

13 commentaires:

clodlemaire a dit…

j'ai lu ton commentaire au sujet des religions sur mon blog...Même si je ne partage pas toutes tes réflexions, je suis d'accord avec toi sur le fait que l'Islam à 500 ans de retard, ce qui prouve la bêtise de cette "non-évolution"...Comment ne pas tenir compte des erreurs des précédentes religions pour faire évoluer la sienne.
Petites précisions :
- Loin d'être agnostique, je suis athée.
- En terme de raisonnement partisan, je suis sioniste.

patbac a dit…

Je suis d'accord également avec toi que le retard à l'allumage de l'Islam ne l'exonère en rien de ses dérives extrémistes et qu'il y a des raisons, sans systématiser pour autant, de craindre et continuer à lutter contre ce djihad planétaire. Cette lutte est séculaire et il ne s'agit aucunement de baisser la garde. Je pense simplement qu'il y aura toujours une énorme différence entre le snipper du Hamas et le petit épicier de la rue de Belleville. Je crois aussi que seuls les arabes, dans l'intégralité de leur civilisation, corrigeront eux-même les excès de leur croyance, comme nous l'avons fait nous-même.

Je n'ai également aucun doute sur mon athéisme. Quant à mon éventuelle inclinaison partisane, il est effectivement fort délicat de ne pas pencher d'un côté ou de l'autre. Mon choix se porte, a priori, du côté des plus démunis, à savoir les lanceurs de cailloux contre les conducteurs de blindés. Sûrement mon côté naïf indécrottable...

Mais, t'affichant sioniste, je reste ouvert aux arguments que tu défends et, n'étant aucunement soudé à mes positions (sérieux), je suis particulièrement friand de les entendre.

À toi...

Suicufnoc (jr) a dit…

Au nom de tous les adorateurs du Lapin Cosmique, j'appelle l'opprobre et la honte sur vous et vos oreilles. Que vos carottes pourrissent jusqu'à le septième génération.
S.(Jr)

patbac a dit…

Commence à pomper l'air le lapin cosmique à la ramener à toutes les sauces... d'ailleurs à propos de sauce il ferait bien de se méfier, ce ne sont pas les recettes qui manquent... une trempette dans le pot de moutarde et hop, au four !

ZL a dit…

J’ai remis la main sur mon exemplaire écorné et jauni du Livre des Ruses que j’avais acquis à la toute fin des années 70. Trouvez le, lisez le car je ne vous le prêterais pas : j’y tiens et il y a des notes manuscrites. L’auteur est un arabe dont le nom hélas ne nous est pas parvenu qui a vécu au selon toute vraisemblance à la fin du XIII ème siècle (comptabilité occidentale). Outre l’illustration de la méthode islamique, c’est un génial pendant à l’art de la guerre de Sun Tse…ouvrage que je vénère malgré mon peu de foi.

Et pour apporter ma pierre au débat passionné sionisme / pas sionisme, voici une pensée sionismissime : malgré quelques recherches assidues, je n’ai pas réussi à trouver de théoricien de la guerre qui soit juif, alors que les arabes ne manque pas. Avec toute cette théorie et toute cette pratique millénaire accumulée, je me demande bien pourquoi ils n’ont pas encore mis une sacrée branlée à l’état d’Israel !

PS : dites à S(Jr) que les lapins, je les bouffes.

Suicufnoc (jr) a dit…

Et voici une citation authentique de Qabus Ibn Iskandar, elle date de 1049 :

"Il faut battre l'ennemi avant le déjeuner, si tu ne veux pas qu'il t'abatte avant le dîner"

Et c'est ainsi que le Lapin Cosmique est grand. Surtout que les musulmans ne mangent pas de civet.

patbac a dit…

Pitié, ne confondons pas "Arabisation Culturelle" et "Islamisation Religieuse". La civilisation arabe conquit un empire, certes, mais éclaira surtout le monde de ses lumières jusqu'au XIIIe siècle. Mathématiques, astronomie, médecine, physique, chimie, philosophie, littérature, poésie, calligraphie, architecture, musique... pas un domaine où elle ne brilla au firmament des connaissances. Les intellectuels, savants et artistes de l'Europe entière se rendaient à Cordoue, Constantinople ou Bagdad pour puiser aux sources d'un savoir reconnu et rayonnant. La chute n'en fut que plus douloureuse, il est vrai et l'esprit de revanche n'est sans doute pas étranger aux conflits actuels.

Il n'est donc aucunement étonnant qu'il y ait eu des théoriciens de la guerre dans le lot, d'autant plus qu'à l'époque ils avaient démontré un réel savoir-faire et engrangé des victoires par centaines. Il n'est pas surprenant non plus de ne retrouver aucun théoricien juif ancestral sur le sujet. Cependant, après avoir cherché cinq petites minutes, je vous renverrai simplement à "Contre-insurrection, théorie et pratique" de David Galula (1919-1968) ou à "Vaincre dans la guerre de contre-insurrection, l'expérience israélienne; perspectives stratégiques" de Yaakov Amidror (toujours en activité). Si Israël ne peut effectivement se prévaloir ni s'inspirer d'aucun vénérable penseur dans le domaine, elle a depuis conquis ses galons de première de la classe dans la mise en pratique quotidienne du terrain. Il ne s'agit sûrement pas d'un choix délibéré de vie mais bien d'une contrainte imposée par sa survie.
Il n'en demeure pas moins que les connaissances et surtout les moyens ont aujourd'hui changé de camps.

Les civilisations ou plus simplement les États ne peuvent être réduits à ce qu'ils furent mais plutôt jugées sur ce qu'ils font aujourd'hui. Si les États arabes ne sont plus que l'ombre de leur grandeur, ne peut-on voir en Israël le bras armé de l'occident ? Ce qui remettrait un peu à l'heure les pendules du bellicisme, non ?

ZL a dit…

Lorsque j'évoquais les penseurs de l'art de la guerre, je ne m'était pas préoccupé de l'époque contemporaine où l'on trouve tout dans tout.

Pour le reste je suis assez d'accord avec ton approche avec quelques nuances toutefois. Nous savons (d'Aleph Ha Ha Ha)que les pays conquis par l'islam ont maintenu une tradition d'érudition sans laquelle bon nombre de textes antiques auraient été perdus et nous savons aussi que les grandes routes commerciales de l'or, des épices et de la soie, exploitées et contrôlées par de nombreux khalifats, ont irrigués aussi culturellement l'occident mais je ne suis pas en phase avec l'idée, partagée par de nombreux "po-palestiniens", que l'état d'Israël serait le bras armé ou un bastion de l'impérialisme américain et/ou occidental. Je pense que cette vision a été entretenue en particulier par les états de la région afin de fixer territorialement une population Palestinienne à l'origine trop progressiste pour les satrapes d'alentour. Évidement, maintenant que les intégristes ont été élus (rires) tout ça n'a plus beaucoup de sens.

Mon intervention à caractère belliciste était juste une provocation gratuite.

Vivement la paix.

patbac a dit…

Effectivement, disséminés à travers le monde et n'ayant historiquement aucun territoire à protéger car aucun État leur appartenant, les juifs n'avaient bien évidemment aucune raison basique de guerroyer, donc d'en théoriser la pratique. Une grande époque de sagesse assurément bien qu'ils l'aient payé fort cher au final (sans vouloir faire de mauvais jeux de mot).

Concernant le bastion, son enclavement même en territoire arabe, au-delà de la simple évidence historique et religieuse, me semble, sinon une provocation, du moins une aubaine stratégique trop belle et tombant sous le sens. En fait le lieu relève d'une convergence d'intérêts divers et opposés ; la création d'un État nouveau pour les uns, le cantonnement de populations gênantes pour les autres et enfin, une présence évidente sur un secteur hautement stratégique pour les instigateurs et leurs alliés. Le financement et les aides apportés à cet état ne sont pas anodins et certainement pas désintéressés. Je ne vois personnellement aucun mal à cela et fort heureusement qu'ils ne sont pas seuls sur le coup pour assurer leur protection.

Cela ne m'empêche pas non plus d'avoir de la compassion pour le Palestinien moyen. En fait, il ne sait plus trop où il habite, mis en quarantaine par l'ensemble des pays limitrophes qui verraient d'un très mauvais oeil l'instauration d'une démocratie arabe dans le secteur . Démocratie, que l'élite palestinienne progressiste, comme tu le fais si justement remarquer, ambitionne de fonder. Ce serait une extrême mauvaise publicité pour les régimes totalitaires en vigueur dans le Golfe. De là à en déduire qu'ils ont intérêt à alimenter le brasier... voilà un joli guet que je n'hésite pas à franchir d'un pas sautillant et léger...

Oui, vivement la Paix !

clodlemaire a dit…

Si je me souviens bien, la Palestine appartenait à l'Angleterre à la fin de la guerre...Les gouvernements européens qui culpabilisaient comme des malades à cause de la Shoa qu'ils avaient laissé faire, décidèrent de filer un bout de terrain aux juifs, peut-être en espérant qu'ils y partiraient tous, mais, bon, en tout cas, ces derniers acceptèrent. C'était un peu la "terre promise", en quelque sorte, et puis ils l'avaient payé d'avance...et cher.
Bref, il existe un état israélien, depuis 50 ans. Et les citoyens de cet état se sont salement cassé le popo pour en faire ce qu'il est aujourd'hui. C'est en cela que je me sens sioniste, je pense que les choses étant ce qu'elles sont, il n'est plus question de les changer. Les juifs méritent leur terre, ils l'ont, qu'ils la gardent.
En même temps je ne trouve pas réjouissant que des populations innocentes pâtissent de la situation.
Mais voilà certains mouvements extrémistes (le Hamas par exemple, ou le Hezbollah au nord) se planque au milieu des populations (boucliers humains) pour canarder Israël.
Moi je me dis que si j'habitais Lille, et que des Belges me balançaient des frittes grasses sur le coin de la figure à longueur de temps, je finirais bien pas répondre, tant pis si ça éclabousse...je crois que je balancerai de la salade...de la roquette par exemple.
Et puis je me dis que c'est pas plus mal que tous les juifs du monde est un endroit où aller si une persécution quelconque leur retombait sur le coin de la figure...on est à l'abri de rien...

clodlemaire a dit…

que tous les juifs du monde est un endroit où aller
Oh l'énorme faute, dès fois je tape trop vite ...il faut lire que tous les juifs du monde aient un endroit où aller...et non pas sont un endroit où aller...

patbac a dit…

Cher Claude,

Voilà une explication qui me va très bien et avec laquelle je ne peux être qu'en accord. Il est bien évident que ce qui existe ne doit pas être remis en cause et que le peuple juif a très largement mérité cette terre. Mais alors, que dire et que faire du peuple palestinien ?

J'accepte bien sûr l'idée que certains extrémistes utilisent les populations innocentes pour défier Israël mais Israël ne pratique-t-elle pas l'amalgame en édifiant un mur (très efficace contre les tirs de roquettes), en pratiquant l'embargo et en étendant sa politique colonisatrice ? Certains extrémistes israéliens au pouvoir et en coulisses n'entretiendraient-ils pas cet immense chaos ?

En fait ce n'est pas une question, c'est un point de vue.
Je pense que la majorité des Israéliens et des Palestiniens souhaitent la paix, comme d'hab. dans les pays en guerre.

clodlemaire a dit…

Mais, cher Patbac, je n'ai jamais élaboré le millième d'un d'un petit bout de doute à ton égard...et je partage ton opinion, la majorité des gens du peuple veulent la paix.