mardi 6 avril 2010

Humeur : L'IPad en prend plein la pomme !

L'Ipad a été mis en vente hier aux "States". Pas un média qui n'ait relaté le fait en tombant sur Apple à bras raccourcis... seuls les testeurs, la presse spécialisée et les nouveaux utilisateurs l'encensent. Sur nombre de forums également, une armée de pisse-vinaigres, de grincheux et autres atrabilaires récalcitrants systématiques au progrès, à la nouveauté ou plus spécifiquement aux entreprises confirmant avec insolence leur success-story, vomissent, par principe, sur le nouvel OVNI de la Pomme. Ils oublient simplement qu'il y a bien pire et depuis des lustres...

On reproche déjà au nouvel outil d'être futile, cher et décervelant. Dans le genre, sur la plus haute marche du podium de l'inepte et de l'inutile, jamais égalée : la téloche. Le nombre d'abrutis qui possèdent et utilisent quotidiennement ce gadget ancestral, payable à vie de surcroit, devrait faire réfléchir ceux qui conchient l'IPad, sûrement les mêmes...

3 commentaires:

ZL a dit…

Ce qui pose problème dans le business modèle des I-quelque chose, c'est le principe de la vente centralisées des applications par Apple en taxant le public directement sur la note de téléphone. En substance, Apple collecte tout le pognon en amont et le reverse un peu plus tard et à ses conditions aux opérateurs. C'est un peu le système des 3615 de l'époque mais géré désormais sous la forme d'un monopole mondial par un opérateur privé. Le petit gadget en plastique avec un écran en bout de chaine n'est là que pour amuser la galerie. Génial non ?

patbac a dit…

Bien sûr que le terminal de consommation n'est qu'un moyen, qu'il s'agisse d'un Iphone, d'un Blackberry,, d'un Netbook sous windows ou autre gadget du genre. Apple a simplement poussé le système à fond et à son unique intérêt, alors que personne n’y croyait (un peu comme Canal + et sa télé à péage au début des années 80) et prouvé qu'il était plus rapide et malin que les autres qui désormais courent tous derrière lui complètement affolés par l'avance qu'il a prise. Aujourd'hui, tout le monde tente de faire comme Apple, avec 2 ans de retard et en moins bien. La force du système Apple et de sa réussite réside dans la simplicité d'accès et bien sûr dans la qualité des produits, terminaux ou applications et l'offre gargantuesque, bien que discutable, mise en ligne sur l'Apple-Store... le tout servi par un marketing exemplaire, véritable cas d'école.

Où se situe exactement le problème que tu soulèves ? Qu'Apple centralise ses achats et ne veuille pas ouvrir la vente d'applications et partager ses gains avec ses petites camarades mais néanmoins concurrents ? Que dire alors de la razzia Microsoft et de ses OS installés sur 95 % des terminaux mondiaux. Crois-tu que les opérateurs que sont Orage, SFR ou Bouygue, véritables larrons en foire, soit des philanthropes victimes du killer Steve Jobs ? Ils offrent pour la plupart les terminaux téléphoniques avec leurs forfaits dispendieux. Ils se foutent complètement du terminal... sauf de l'IPhone, indispensable dans leur catalogue...

Le problème réside-t-il dans le fait qu'Apple taxe le public directement sur sa note de téléphone ? Quand bien même mais c'est faux. Les applis sont payés par CB, prélevée comme n'importe quel achat. Il faut bien payer ce que tu consommes, non ? (Tu oublies les milliers d'applications gratuites) ... L'astuce réside dans le compte AppleStore créé, associé à un numéro de Carte Bleue, un Paypal simplifié en fait. Il suffit de cliquer sur l'application désirée et tu es débité normalement selon tes options bancaires. Et puis consomme qui veut...

Absolument, c'est génial mais je n'y vois aucun problème si ce n'est celui d'une consommation à la hausse. Il n'en demeure pas moins que l'outil, jugé futile et décervelant, est absolument jouissif à utiliser et d'un pratique inégalé.

Quant à l'IPad, il semble bien parti pour semer encore un peu plus la zone dans le Landerneau informatique...

ZL a dit…

Je suis au fond d'accord avec toi : le business modèle d'Apple a vraiment quelque chose de satisfaisant. Ce qui est drôle c'est que ce qui n'était possible qu'au niveau étatique il y a vingt ans n'est aujourd'hui possible que pour des société trans-nationales.